As I write this, during the summer of 2021, we have had the Covid-19 pandemic with us for about 18 months. As we embraced pandemic safety methods, we saw changes to our routine such as increased self-isolation, living within and only interacting within a household bubble and, we drastically reduced our mobility. As a part of the new norm, many of us had put all manners of travel on hold. For creatives looking for a boost, the idea of exploring a new city or country with its stimulating visuals, and its expected creative lift was, effectively flat-lined. To remain engaged and excited about creating images, one had to cognitively explore and learn about other approaches to creativity and visual communication. Many of us know that enlightened photographs of a place are often created by those that visit that place regularly.
Repeated visits to familiar places and thinking creatively have allowed me to see what is beyond the obvious. In these Covid-19 months and years, I have found ways to make familiar subject matter fresh though new cognitive interpretations. Over the last few months, I have been reading and returning to books and films about visual perception, colour theory and spirituality. Some of the learning is based in Psychology, and others in visual Science and even Zen Buddhism. I have been pushing myself to accept visuals with a less rigid approach to colour and scene placement. I have let go a little and, have learned to think beyond the fact that a sharply focused and accurately proportioned image is always the goal.
Over much time, I have learned to appreciate that photographic images need not only be used for documentary record keeping, but can be creative, artistic and have enhanced meaning. Expanding on this, over these last few months of adjusting, my perspective, I have discovered new methods of visual understanding. Thinking visually, I come to and move closer to the image in my mind. That image has always existed and is waiting for me to encounter and capture it.
West Beach No. 10 is an example of my recent work. The location at Cobourg, Canada is one of the regular locations that I visit throughout the year. In West Beach No. 10, the making of the image and its image processing is highly emotive and suggests freedom of movement through a space. This lakefront scene of wild, Purple Astor with green and dried grasses is captured in the early evening light of summer In Canada. The colours are warm tones of yellow, magenta gold and green. A few of the Purple Astors are focused, closer to the foreground but most of the scene has a soft, cloud-like texture. There is a sense of merging into this space, floating through it with a freedom from downward pull. The warmth of golden light and small bees is just visible, and us too, like the bees we experience a floating sensation. The rendering that we are presented with is the result of many years seeing this space and being witness to the cycle of this space and the progression of the image maker.
Se retrouver à la maison
Au moment où j'écris ces lignes, au cours de l'été 2021, nous avons eu la pandémie de Covid-19 avec nous pendant environ 18 mois. Alors que nous adoptions des méthodes de sécurité en cas de pandémie, nous avons constaté des changements dans notre routine, tels qu'un auto-isolement accru, le fait de vivre et d'interagir uniquement au sein d'une bulle domestique et nous avons considérablement réduit notre mobilité. Dans le cadre de la nouvelle norme, beaucoup d'entre nous avaient suspendu toutes les manières de voyager. Pour les créatifs à la recherche d'un coup de pouce, l'idée d'explorer une nouvelle ville ou un nouveau pays avec ses visuels stimulants et son élan créatif attendu était, en fait, plate. Pour rester engagé et enthousiaste à l'idée de créer des images, il fallait explorer de manière cognitive et découvrir d'autres approches de la créativité et de la communication visuelle. Beaucoup d'entre nous savent que des photographies éclairées d'un lieu sont souvent créées par ceux qui le visitent régulièrement. Des visites répétées dans des lieux familiers et une réflexion créative m'ont permis de voir ce qui est au-delà de l'évidence. Au cours de ces mois et années de Covid-19, j'ai trouvé des moyens de rafraîchir des sujets familiers grâce à de nouvelles interprétations cognitives. Au cours des derniers mois, j'ai lu et repris des livres et des films sur la perception visuelle, la théorie des couleurs et la spiritualité. Une partie de l'apprentissage est basée sur la psychologie, et d'autres sur la science visuelle et même le bouddhisme zen. Je me suis poussé à accepter des visuels avec une approche moins rigide de la couleur et du placement des scènes. J'ai un peu lâché prise et j'ai appris à penser au-delà du fait qu'une image nette et bien proportionnée est toujours le but.
Au fil du temps, j'ai appris à comprendre que les images photographiques ne doivent pas seulement être utilisées pour la tenue de dossiers documentaires, mais qu'elles peuvent être créatives, artistiques et avoir un sens accru. En élargissant cela, au cours de ces derniers mois d'ajustement, mon point de vue, j'ai découvert de nouvelles méthodes de compréhension visuelle. En pensant visuellement, je viens et me rapproche de l'image dans mon esprit. Cette image a toujours existé et attend que je la rencontre et la capture. West Beach No. 10 est un exemple de mon travail récent. L'emplacement à Cobourg, au Canada, est l'un des endroits que je visite régulièrement tout au long de l'année. Dans West Beach No. 10, la fabrication de l'image et son traitement de l'image sont hautement émotifs et suggèrent une liberté de mouvement à travers un espace. Cette scène au bord du lac d'Astor pourpre sauvage avec des herbes vertes et séchées est capturée dans la lumière du début de soirée de l'été au Canada. Les couleurs sont des tons chauds de jaune, or magenta et vert. Quelques-uns des Astors violets sont concentrés, plus près du premier plan, mais la plupart de la scène a une texture douce et nuageuse. Il y a un sentiment de fusion dans cet espace, flottant à travers lui avec une liberté de traction vers le bas. La chaleur de la lumière dorée et des petites abeilles est à peine visible, et nous aussi, comme les abeilles, nous ressentons une sensation de flottement. Le rendu qui nous est présenté est le résultat de nombreuses années à voir cet espace et à être témoin du cycle de cet espace et de la progression du créateur d'images.
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